Un extrait de l’article du Figaro qui m’a interviewé sur cette question :
«Ce n’est évidemment pas la violence sur biens ou personnes qui va transformer consciences», martèle Benoît Schneckenburger. Au sein de La France insoumise, cet intellectuel, candidat aux européennes et responsable du service d’ordre du mouvement, n’est pas moins agacé. En fin de rédaction d’un essai intituléApprendre à philosopher avec l’animal , que publiera Ellipses en janvier, il voit d’un mauvais œil les actions violentes. Même s’il précise qu’elles sont «peu nombreuses et menées par une frange très réduite mouvements vegan et antispécistes».
Au sein de LFI, le dossier animal est pris au sérieux. Durant sa campagne pour la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait porté la cause de leur souffrance avec un certain succès. «On fait le pari de l’intelligence et de l’argumentation par le biais de l’éducation populaire, indique Schneckenburger. Et surtout, on ne coupe pas la question animale de la question sociale.» Pas question de mettre lesa griculteurs au pilori. LFI organise samedi à Lons-le-Saunier (Jura) un évènement sur l’alimentation, en compagnie du député Bastien Lachaud. éleveurs doivent y débattre avec végétariens… »